Toi aussi, tu souhaites marquer ton soutien aux communautés LGBTQI+ et lutter contre les discriminations qu’elles endurent. Alors célèbre, partage et agis en faveur des diversités de genres et de sexualités :
Célèbre dans ton quotidien les personnes lesbiennes, bisexuelles, gays, transgenres, queers, intersexuées et souligne la richesse d’une telle diversité dans la société. Vernis-toi l’ongle du petit doigt! Quelle que soit la couleur que tu choisis, cette marque de soutien ne manquera pas de faire réagir.
Agis pour le respect de cette diversité ! Prends une photo de toi seul ou avec tes ami.e.s, en arborant fièrement vos ongles colorés et ajoute en légende le hashtag #sharethecolor afin de rendre le message viral et de pousser les autres à s’engager!
Partage cet engagement avec tes proches, tes ami.e.s, tes collègues, les membres de ta famille ou quiconque d’autre et ouvre-leur les yeux sur les stéréotypes et les violences dont sont encore trop souvent victimes les personnes LGBTQI+.
Dix héro.ïne.s, dix histoires. Voici ceux.elles qui ont accepté de témoigner pour la campagne #sharethecolor, nous présentant leur vérité et leur expertise.
#sharethecolor est une campagne de sensibilisation menée par equal.brussels, la direction de l’égalité des chances du Service Public Régional de Bruxelles, qui vise à interpeller durablement la population bruxelloise dans le but :
de combattre les stéréotypes et briser les tabous touchant spécifiquement les communautés LGBTQI+ (Lesbienne, Gay, Bisexuel.le, Transgenre, Queer, Intersexué.e et plus)
de promouvoir le respect des diversités d’orientation sexuelle, d’identité et d’expression de genre.
de faire valoir les droits des victimes de discriminations, harcèlement ou quelconque forme de violence LGBTQI+phobes en leur permettant de réinvestir l’espace public et leur donnant des moyens d’action.
de sensibiliser les témoins de ces violences et discriminations, de leur proposer de devenir de véritables allié.e.s.
#sharethecolor se focalise sur ‘l‘intersectionnalité’ et sur les groupes moins visibles dans les communautés LGBTQI+.
Un croisement d’identités
Les personnes sont un croisement d’identités. Sur la base du sexe, de la race, de la nationalité, de l’origine, de la religion, de l’orientation sexuelle, de l’âge… et de la situation sociale, du handicap et d’une combinaison de ces différents facteurs, une personne peut aussi faire l’objet de discrimination. L’intersectionnalité analyse les mécanismes de domination et d’oppression qui conduisent à la discrimination.
L’intersectionnalité n’est pas la même chose que la diversité : la diversité met l’accent sur les avantages et la richesse qui résultent des différences. Tandis que l’intersectionnalité vise les mécanismes et les processus qui traversent nos sociétés et qui ont un impact sur les conditions de vie des personnes à la croisée de différentes identités.
Renforcement mutuel de discriminations
Les discriminations se renforcent aussi souvent les unes les autres. Au sein des groupes sociaux, il existe des mécanismes d’exclusion mais aussi de privilèges. Qui est privilégié, qui est marginalisé dépend fortement du contexte (temporaires, géographique, économique, politique). L’égalité et la solidarité ne sont possibles que si nous en sommes conscients.
Il y a un besoin urgent d’avoir une société plus inclusive. Le débat sur la discrimination doit être mené sur la base des témoignages des groupes marginalisés.
Plus de visibilité pour les groupes les plus exclus
Le mouvement LGBTQI+ lui-même a aussi beaucoup à apprendre en termes d’intersectionnalité. Parmi ce mouvement, les hommes gays blancs de la classe moyenne sont les plus visibles. Les personnes transgenres, les lesbiennes, les bisexuel.le.s, les activistes queer et les membres de minorités ethniques et culturelles sont moins visibles dans les médias.
Cette année est le bon moment pour les mettre sous les feux de la rampe, à l’occasion du cinquantième anniversaire des émeutes de Stonewall. Ces évènement nous rappellent qu’à l’époque, les personnes transgenres et les lesbiennes de diverses origines ethniques et culturelles, en particulier, ont résisté aux descentes fréquentes de police à New York. Ils et elles forment la base du mouvement LGBTQI+ actuel, mais cette diversité est à peine visible dans les portraits des personnes LGBTQI+ aujourd’hui.
Important pour Bruxelles
Certaines personnes ont le sentiment de n’appartenir à aucun pays, aucune nation. C’est une réalité grandissante dans les grandes villes, comme Bruxelles, où de nombreuses communautés interagissent les unes avec les autres et où les identités deviennent plus complexes.
La région de Bruxelles-Capitale prend au sérieux ces situations de vie, par exemple par le biais du test d’égalité des chances géré par equal.brussels. Il mesure l’impact des mesures politiques sur les groupes ayant des besoins spécifiques. L’accent est mis sur cinq critères de discrimination :
• genre
• handicap
• origine ethnique et culturelle
• orientation sexuelle, identité ou expression de genre
• origine et situation sociales.
Tu as vécu une situation de discrimination, harcèlement ou quelconque forme d’agression en raison de ton orientation sexuelle, ton expression ou ton identité de genre?
Tu as été témoin d’une situation de discrimination, harcèlement ou quelconque forme d’agression d’un.e citoyen.n.e en raison de son orientation sexuelle, son expression ou son identité de genre?
N’attends plus avant d’agir.
Différentes structures publiques sont à ta disposition dans de telles circonstances. Elles t’accueillent et te conseillent en fonction des situations. Leurs services vont des conseils à la médiation voire aux poursuites judiciaires, e manière confidentielle et gratuite.
Victime d’un incident LGBTQI+-phobe, à qui m’adresser?
signalelaviolence.brussels/que-faire/